Comme une marmotte fétichiste

Dans tout mon bordel pédagogique il y a un élement indispensable que je chéri tendrement.

Sans lui je suis déboussolée.
Sans lui je suis paumée.
Sans lui je ne sais plus qui je dois coller.
Sans lui je ne suis plus prof.
Sans lui je ne suis plus rien.

(t'as versé une larmichette j'espère!)

Je veux bien sûr parler de mon agenda qui avait fait l'an dernier parler de lui lors de la sombre affaire agendaesque et de son dénouement.

Comme tous les grumeaux et depuis mes années primaires, je choisis scrupuleusement cet objet (jme donne en général 2 jours pour le choper c'est dire), car si par malheur il ne correspond pas entièrement à mes goûts, l'année scolaire sera une année de merde, dixit mon expérience personnelle.
Le destin de mon année scolaire vaut bien 2 journées (ouais j'ai que ça à foutre) de recherches.

Plus l'agenda est beau plus belle sera (ma vie?) mon année.
C'est dingue comme tout peut basculer en fonction de ce tas de feuille, mais vrai point barre comme dirait la soglamourous.

Le problème c'est qu'un agenda c'est avant tout un carnet- et merci d'éviter de me parler des agendas électroniques sans âme!!
Un agenda c'est juste le summum du carnet tu vois, la star. Et... j'ai un problème avec les carnets:

Bonjour je m'appelle Emi et je suis fétichiste du carnet.

Je parcours les papeteries,
Je renie filofax, exacompta & Cie,
J'ai déjà tous les moleskine,
A l'affut comme une fouine,
A chaque rentrée je cherche encore et toujours,
Celui qui déterminera tout: mon bel agenda d'amour.


(Tu vas pleurer enfin bordel?!)

Si tu savais le nombre de beaux carnets inutilisés que j'ai amassé toutes ces années, vierges parce que trop beaux, la peur de le déflorer, de l'abîmer en croquant et en ratant, c'est bien pire que la plage blanche, c'est un amas de feuilles blanches! T'imagines le stress multiplié par le nombre de feuilles...


Désormais tu connais ma passion dévastatrice.

Et si tu me cherches, je suis déjà au rayon papeterie avec tous les grumeaux et leurs parents exaspérés par leur carnetophilie aïgue.


Edit: RIP à un personnage de notre jeunesse: René des Musclés...c'est plus du tout la fête au village.