Le refuge cinématographique

Hier soir je me suis fait le dernier Almodovar: "Etreintes brisées".

Déjà à la base je dois te dire que je suis une grande fan de Pedro, mes 2 préférés "En chair et en os" et "Tout sur ma mère".

Encore une fois j'ai beaucoup aimé, que ce soit la mise en scène, le rythme et surtout les pauses avec les fonds noirs à la fin de certaines scènes, les couleurs bref j'étais conquise à la base.
En revanche j'étais pas vraiment en état de visionnage: 4h de sommeil suivie de 4h de cours (on était mercredi jle rappelle, on peut pas faire + de 4h ce jour-là) et les neuneus qui vont avec.

Au début j'ai piqué du nez. C'était donc mal parti parce qu'avec Almodovar dès le début faut être méga concentré. Entre les noms des personnages, les histoires de famille, le fils de Mateo qu'est en fait Henry ouais en fait le héros a 2 prénoms, c'était donc très mal barré. Pour résumer c'est pire que du Chabrol mixé avec du Lelouch. Et pourtant... avec mon handicap soporifique j'ai tenu le coup et ça en valait...trop le coup.

Je ne te fais pas le pitch mais comme toujours chez ce réalisateur, le film est entièrement dédié aux femmes, enfin là c'est Pénélope surtout. Comme très souvent.

Je ne suis pas sortie du film dans un meilleur état qu'avant, faut le dire, mais il reste toujours de la mélancolie après un film d'Almodovar. J'ai déambulé dans Paris un peu l'âme en peine, mais je me suis obligée à repenser aux personnages et à ce qu'ils vivent pour relativiser.

En même temps pour relativiser, sans aller au ciné, je n'avais qu'à tourner la tête et voir la manif' des tamouls dont tout le monde s'en fout...